30 juin 2024

Espagne : l’Algérie gagne la bataille Naturgy

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Espagne Algérie Naturgy

Le holding émirati TAQA a annoncé son échec dans l’acquisition du géant énergétique espagnol Naturgy, principal partenaire du groupe Sonatrach dans le l’acheminement du gaz de l’Algérie vers l’Espagne via le gazoduc Medgaz.

L’échec des Émiratis à concrétiser l’offre publique d’achat de Naturgy en Espagne fait triompher la volonté de l’Algérie.

Dans un communiqué publié par TAQA, on apprend que « les discussions sur un éventuel accord de coopération avec la société espagnole CriteriaCaixa et l’acquisition potentielle d’actions dans Naturgy ont pris fin sans qu’un accord ne soit jamais conclu ».

Selon l’agence britannique Reuters, l’espagnole CriteriaCaixa parle de la même chose pour le sort des « négociations entre CriteriaCaixa et TAQA concernant un éventuel accord de coopération lié à Naturgy » qui sont arrivées à terme « sans parvenir à aucun accord ».

Les deux parties confirment alors la même donne en dévoilant une issue non concluante des négociations menées dans le cadre de l’opération initialement voulue par les négociateurs émiratis et espagnols.

Qui est responsable de l’échec des négociations ?

Selon le quotidien El Mundo qui cite des parties gravitant autour du dossier, c’est TAQA qui s’était retirée bredouille des négociations en renonçant à l’effort de mener à terme l’acquisition de Naturgy en Espagne, chose que rejetait totalement l’Algérie.

La presse espagnole a en effet déjà révélé que l’Algérie s’opposait à l’offre publique d’achat (OPA) du principal partenaire de Sonatrach sur le marché espagnol, Naturgy en l’occurrence, par la société émiratie basée à Abu Dhabi.

Selon des médias espagnols, Alger a exercé des pressions sur Madrid pour mettre fin à cet accord.

Pour rappel, l’Algérie est depuis de nombreuses années l’un des plus importants fournisseurs de gaz naturel de l’Espagne.

Au cours de ce 2024, l’Algérie a réussi à se placer en tête de la liste des exportateurs de gaz vers l’Espagne, détrônant les États-Unis d’Amérique et la Russie, selon Enagás, grand spécialiste d’exploitation et de maintenance des infrastructures énergétiques.

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