2 juillet 2024

Présidentielle algérienne de 2024 : l’ANIE se prononce sur l’application du vote électronique

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Présidentielle algérienne 2024

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Chorfi, a déclaré que le vote électronique n’est pas à l’ordre du jour des la présidentielle algérienne de septembre 2024. Le motif est que cette méthode serait « anticonstitutionnelle ».

En effet, le chef de file de l’instance organisatrice des scrutins électoraux en Algérie a révélé que le vote électronique ne sera pas de la partie lors de la présidentielle algérienne qui auront lieu en septembre 2024. 

La raison derrière ce choix d’exclure le vote électronique, explique-t-il, concerne « ses aspects négatifs qui contredisent la constitution algérienne et même celles de nombreux autres pays du monde ».

En réponse à une question à ce sujet, posée en marge de sa visite dans la wilaya de Mascara hier mercredi, Chorfi a souligné que le vote électronique s’est avéré inefficace. Selon lui, la preuve de son échec réside dans le fait que certains pays développés l’ont carrément abandonné après avoir constaté son impertinence.

Le responsable poursuit en notant que trois ans après que cette option ait été soumise à débat, il est devenu clair que le moment n’est pas opportun d’adopter le vote électronique.

D’après les mêmes propos, il est apparu dans certains pays, pourtant fiers de l’avoir appliqué à tous ses rendez-vous électoraux, que les inconvénients du vote électronique l’emportent finalement sur ses avantages. 

Mohamed Chorfi ajoute par ailleurs que sur le plan technique la mise en œuvre du vote à distance n’a rien de compliqué.

« Cependant, le problème est qu’il ne garantit pas la transparence des élections », a-t-il observé. C’est ce qui lui donne, selon Chorfi, son caractère anticonstitutionnel.

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