Batna : l’éleveur algérien des plus grands moutons de tout le Maghreb reçu par le wali
Le wali de Batna en Algérie, Mohamed Benmalek, a reçu les frères Sedouki, Samir et Ramzi, qui sont connus pour élever les moutons « arabes » les plus géants sur le territoire algérien ainsi que dans tous les pays du Maghreb.
Le média Echorouk cite une source qui assure que le wali de Batna a promis de prendre en compte les préoccupations des éleveurs de moutons de taille énorme qu’il avait accueillis hier mercredi, dans le cadre de la promotion du produit local algérien.
Le poids de cette race de moutons atteint les 230 kg, selon ce que l’éleveur algérien a précédemment expliqué dans un reportage télévisé. Ce qui en fait le plus gros bélier d’Algérie et du Maghreb.
La famille Sedouki de la commune de Boulhilat dans la wilaya de Batna a hérité de père en fils l’élevage de ce type de béliers qui se distinguent également par la qualité de leur viande. Les éleveurs de cette famille ont pu obtenir cette race de la part d’éleveurs de la wilaya de M’Sila, il y a des générations.
Samir a dans un temps précédent affirmé au micro de la chaîne Echorouk News que le mouton devant lequel il se tenait est le meilleur de toute l’Algérie. « Je le dirais et le redirais et les éleveurs en sont témoins », a-t-il insisté.
« Il est le plus fort et le plus imposant et est quasiment introuvable ailleurs dans les 25 wilayas », se félicite Samir.
Un vétérinaire alerte du risque de disparition
Son frère et partenaire dans l’élevage revient sur le fait que les moutons géants sont une affaire de famille chez les Sedouki.
Un vétérinaire qui était de passage dans la ferme des deux frères se désole que sur les 50 familles qui élevaient cette race géante jusqu’à récemment, il ne reste aujourd’hui que 10 familles qui continuent de le faire. C’est ce qui incite le spécialiste en médecine animale à craindre la disparition de ce type de moutons en Algérie.
Les deux éleveurs avaient demandé au micro de la chaîne de télévision aux autorités de les aider en matière de ressources en eau et de réseau électrique. Ils promettent par conséquent de produire un mouton 100 % algérien qui n’aurait point d’égal question taille, comme ils se disent prêts à ce qu’on exige d’eux des comptes s’ils obtiennent du soutien.
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