22 mars 2025

La Tunisie retire un chocolat algérien pour 2 raisons : l’une d’elles est surprenante

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chocolat algérien tunisie

La Tunisie a retiré de la vente un chocolat algérien pour des raisons jusque-là obscures. Cependant, l’APOCE a fini par publier des clarifications qui lèvent le mystère sur la décision des autorités tunisiennes.

Après une annonce largement relayée sur le Net présentant son homologue tunisienne comme l’un des instigateurs du rappel du chocolat algérien en Tunisie, l’Organisation algérienne de protection du consommateur (APOCE) a publié un communiqué explicatif de l’affaire.

Le chocolat algérien retiré du marché en Tunisie porte le nom de marque « Story ». C’est un produit de la société algérienne BIFA, connue en Algérie pour plusieurs produits à succès, notamment des biscuits et des gaufrettes.

« Suite à la diffusion par plusieurs médias et pages tunisiennes d’une information attribuée à l’Organisation tunisienne de protection du consommateur concernant le retrait d’un produit chocolaté algérien, nous souhaitons apporter ces précisions pour rassurer », écrit alors l’APOCE sur sa page Facebook officielle.

Premièrement, selon l’organisation présidée par Mustapha Zebdi, « le produit en question n’a jamais bénéficié d’une exportation officielle », c’est-à-dire légale. La même partie souligne donc que le chocolat algérien représente « en réalité d’une marchandise de contrebande ».

Le fait que le produit Made in Algeria soit une marchandise de contrebande constitue un motif suffisant pour opérer un retrait de la vente du chocolat algérien en Tunisie. Cependant, comme l’explique l’association de défense des consommateurs, ce n’est pas la seule raison. La seconde étonne, car elle émane d’une loi ancienne que beaucoup jugent comme obsolète aujourd’hui.

Le chocolat Story vendu en Algérie représente-t-il une réelle menace pour la santé ?

Ainsi, conformément aux précisions de la même source, l’autre élément ayant motivé la mesure de rappel concerne « des réserves émises au sujet de colorants alimentaires interdits par la législation tunisienne depuis les années 1970 ».

L’APOCE fait remarquer par ailleurs que « ces additifs sont pourtant autorisés dans d’autres pays, y compris en Europe et en Algérie, avec une limitation de dosage ».

En Algérie, « le produit concerné a subi un contrôle en laboratoire, et sa commercialisation locale n’est devenue possible qu’après avoir satisfait aux exigences requises », conclut enfin l’organisation pour signifier que le chocolat algérien banni en Tunisie ne représente en fait pas un risque particulier pouvant justifier son retrait pour motif de santé.

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