Permis de conduire en Algérie : vers le durcissement des examens ?
En Algérie, le gouvernement compte durcir davantage les examens pour l’obtention de permis de conduire.
En effet, l’Algérie s’apprête à introduire de nouvelles mesures aux examens pour garantir une plus grande rigueur dans la délivrance des permis de conduire. L’objectif est de faire face à la hausse de la mortalité routière.
À ce propos, le délégué national à la sécurité routière, le commissaire principal de police Ahmed Naït El Hocine, a révélé ce mardi la mise en place d’une stratégie nationale de formation visant à réviser l’examen de code de la route.
Lors d’une déclaration à la radio nationale, Naït El Hocine a révélé les statistiques des accidents de la route. Selon le responsable, 20 % des conducteurs impliqués dans des accidents de la route sont titulaires d’un permis de conduire depuis moins de deux ans (période probatoire). Il a également souligné que 5% d’entre eux possèdent un permis depuis moins de cinq ans.
Le même porte-parole a donc précisé que le nouveau programme de formation comprend la mise en place d’un système d’information numérisé. Selon ses dires, cela permettra de surveiller le parcours des candidats au sein des auto-écoles. Les incitant à respecter la période de stage théorique définie par la loi, a-t-il encore souligné.
Introduction de permis à points : que dit le responsable ?
Par ailleurs, le commissaire principal de police a fait aussi savoir que l’introduction de ce nouveau système d’examens permettra aux auto-écoles de se concentrer uniquement sur la formation.
Dans ce contexte, il a expliqué que les candidats devront passer leur examen dans les centres d’examens affiliés à la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR).
En ce qui concerne l’instauration du permis à points, Naït El Hocine a affirmé que ce projet est toujours en cours et en phase finale. À ce sujet, il a souligné que la finalisation de ce projet est prévue en 2026 au maximum.
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