RSB Berkane se retire du match de l’USMA : voici ce qui devrait se passer maintenant
Le club marocain RSB Berkane a refusé de disputer les demi-finales de la coupe de la Confédération africaine (CAF) contre l’USMA au 5 Juillet sans le maillot qui fait polémique.
La Fédération algérienne de football a fourni au club marocain des maillots sans signes politiques, mais RSB Berkane a quand même tenu à jouer le match de l’USMA avec le maillot qui est à l’origine de la controverse depuis le débarquement de la délégation marocaine à l’aéroport d’Alger.
Le patron de la FAF, Walid Sadi, affirme qu’il va aller au-delà de la CAF en portant le dossier jusqu’au Tribunal sportif international (TAS).
Conformément à la loi de la FIFA qui interdit depuis 2022 le port de tout slogan ou symbole politique ou religieux, le RSB Berkane s’expose, d’un point de vue légal, à plusieurs sanctions.
Premièrement, la perte du match d’office sur le score de 3 – 0 au profit de l’USMA. Puis, le club marocain devrait s’acquitter d’une lourde amende.
Mais le risque peut aller jusqu’à une exclusion de toutes les compétitions continentales pendant deux ans.
Un antécédent similaire en Asie
Par exemple, lors d’un match ayant opposé un club iranien à un adversaire saoudien, les Iraniens ont placé une statue de nature politique dans le stade.
La Fédération asiatique de football a par conséquent octroyé la victoire aux Saoudiens après cet incident.
La CAF, qui donne raison au RSB Berkane, devrait plutôt déclarer l’USM Alger vaincaur de cette rencontre qui n’a pas eu lieu par l’initiative de la Renaissance sportive de Berkane, expliquent des avis bien au fait des lois du football.
Le directeur sportif de l’USM Alger ne compte pas sur cette instance pour trancher de façon impartiale.
Taoufik Korichi, pour sa part, a assuré disposer des preuves des dérapages du club marocain pour déposer recours à la FIFA et une plainte au TAS.
Le directeur sportif de la formation algéroise semble confiant quant à une sentence internationale favorable à son club, contrairement à celle de l’instance continentale.
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