Touristes étrangers en Algérie : cette mesure prouve son pouvoir d’attraction
Le ministre du Tourisme en Algérie révèle que plus de 2 000 touristes étrangers arrivent hebdomadairement à Djanet via la ligne de Paris, et ce, grâce à une mesure bien déterminée qui les attirent.
Les chiffres du ministre du Tourisme et de l’Artisanat en Algérie, Mokhtar Didouche, évoquent en effet plus de 2 000 touristes étrangers qui visitent Djanet chaque semaine en prenant le vol direct depuis Paris.
Le tourisme, « ce n’est pas juste Oran, il y a aussi Skikda, Annaba ainsi que le tourisme sahraoui », explique le ministre qui précise par la suite que la ligne directe entre Paris en France et Djanet en Algérie nous ramènent par vol hebdomadaire de 2 000 à 3 000 visiteurs étrangers encouragés à venir par une mesure qui leur facilite la vie.
Le membre de l’Exécutif explique alors que cette forte affluence des touristes dans le sud algérien « résulte d’une mesure prise par le président de la République » et qui consiste en l’adoption du « dispositif du visa à l’entrée ».
Le même responsable poursuit en soulignant qu’« auparavant, le touriste attendait l’obtention préalable du visa pour pouvoir ensuite venir ». Par contre, selon le même orateur, « actuellement, il prend directement son avion et voyage à Djanet et puis on lui octroie le visa sur place », c’est-à-dire à son arrivée à l’aéroport.
Tourisme : l’espoir d’un meilleur avenir
C’est justement ce visa à l’entrée qui fait que « les chiffres augmentent et nous incitent à l’optimisme concernant l’avenir du tourisme en Algérie », affirme Didouche.
En ce qui est des infrastructures touristiques, le ministre met l’accent sur le déficit dont souffre le pays en matière de lieux d’hébergement. Pour lui, cela élucide en grande partie le manque de dynamisme dans le secteur du tourisme en Algérie.
« L’offre dépasse largement la demande » observe-t-il en attribuant à une pareille situation le niveau élevé des prix.
« On n’est pas encore dans le stade de la concurrence » puisque la demande reste largement inférieure à l’offre. Pour l’instant, selon le ministre, « nous sommes en train de renforcer les capacités d’accueil et d’améliorer les services ».
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