28 juin 2024

Alger : les 2 suspects dans la décapitation de l’infirmière d’Aïn Naâdja mis en détention

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Alger décapitation infirmière

Un crime d’une rare violence a eu lieu trois jours seulement avant la fête de l’Aïd El Adha à Alger et a consisté en la décapitation d’une infirmière à Aïn Naâdja. Le juge d’instruction a placé les deux individus suspectés dans cette affaire en détention provisoire.

Il s’agit d’un événement horrible qui a fait naître un profond sentiment d’indignation parmi les habitants de l’ère géographique où a a eu lieu la décapitation d’une infirmière à Aïn Naâdja (Alger).

Le juge chargé de l’instruction du dossier (tribunal de Hussein Dey dans la capitale) a ordonné le placement en détention provisoire de deux prévenus dans l’attente de la finalisation de l’enquête. 

On les accuse d’avoir orchestré le terrible meurtre, au cours duquel une infirmière travaillant pour une dermatologue a péri. Le cabinet médical spécialisé en dermatologie où elle gagnait sa vie en tant qu’employée se situe à Aïn Naâdja dans la capitale.

Le média Ennahar cite des sources affirmant qu’on poursuit les accusés arrêtés pour homicide volontaire, commis avec préméditation, et pour vol.

Les suspects ont été arrêtés après que le procureur de la République auprès du tribunal de Hussein Dey a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les circonstances du crime, qui a choqué les habitants du quartier, le 13 juin dernier.

Un « petit copain » qui nie tout en bloc 

Selon la même source, le principal accusé entretenait une relation amoureuse avec la jeune femme. Au cours de l’enquête préliminaire, il a rejeté de fond en comble son implication dans le meurtre et a reconnu qu’il avait l’habitude de rendre visite à la victime au cabinet qui est également la scène du crime.

Les enquêteurs ont mis la main sur l’accusé principal dans cette affaire, après avoir relevé ses empreintes digitales au cours du recueil des indices en récupérant le corps de la défunte. 

Cependant, l’accusé prétend que les empreintes relevées n’ont rien à voir avec le meurtre, car il avait coutume à fréquenter le cabinet pour sortir avec la victime.

En attendant que l’enquête débouche sur de nouveaux développements concernant notamment le mobile précis du crime et que les autorités judiciaires relient au braquage du cabinet médical dans lequel la victime jouait son rôle d’infirmière.

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