Automobile : l’Algérie lance la production d’une pièce détachée très demandée
L’Algérie accélère sa stratégie d’industrialisation dans le secteur automobile avec l’inauguration d’une nouvelle usine de fabrication d’une pièce détachée très prisée sur le marché.
En effet, l’Algérie renforce sa stratégie d’industrialisation automobile en inaugurant une nouvelle usine spécialisée dans la fabrication d’une pièce détachée recherchée sur le marché.
Dans ce contexte, lors d’une visite de travail mardi à Boumerdès, le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a inauguré l’unité de fabrication de freins SARL IAASAF.
Effectivement, l’usine SARL IAASAF, implantée à Ouled Moussa, se spécialise dans la fabrication de freins et renforce la dynamique de production locale dans l’industrie mécanique.
Selon un communiqué du ministère, l’entreprise SARL IAASAF détient une certification de conformité et produit des plaquettes de frein pour plusieurs marques, dont Volkswagen et Toyota.
Elle prévoit également d’élargir son activité en lançant prochainement la fabrication de systèmes de freinage pour les trains.
Industrie automobile : Ghrieb présente une nouvelle feuille de route
S’exprimant aux médias, le ministre de l’Industrie a annoncé une nouvelle feuille de route pour dynamiser l’industrie automobile et la fabrication de pièces détachées en Algérie.
« Cette stratégie repose sur la création d’un réseau national de fabricants de composants, en accord avec les orientations du président de la République pour instaurer une véritable industrie automobile », a indiqué Ghrieb.
Par ailleurs, il a souligné « la volonté des industriels algériens d’investir ce domaine stratégique ». À ce propos, il a affirmé que « la mise en place d’un réseau national de fabricants permettra de structurer et d’organiser cette filière ».
Il a également assuré aux opérateurs économiques du secteur que « le ministère les accompagnera afin d’atteindre les objectifs fixés ».
Enfin, le ministre a insisté sur « l’importance de collaborer avec les centres de recherche scientifique et les universités pour développer des intrants de production locaux, actuellement importés de Chine ».
Cette démarche vise, a souligné le ministre, à « améliorer la compétitivité et la qualité des produits fabriqués en Algérie ».