Découverte de fosses communes à Gaza : l’Algérie fait bouger le Conseil de sécurité
À la demande de l’Algérie, le Conseil de sécurité tiendra ce mardi 7 mai 2024 une séance de consultations à huis clos à l’ONU, au sujet des fosses communes laissées par les forces israéliennes derrière elles dans la bande de Gaza.
L’Algérie provoque la réaction du Conseil de sécurité à propos des fosses communes trouvées au sein de grandes structures hospitalières dans la bande de Gaza.
Des médias palestiniens ont en effet rapporté la semaine dernière que des équipes de secours avaient trouvé dans les cours des hôpitaux Al-Shifa et Nasser, dans la bande de Gaza, des fosses communes.
Celles-ci contiennent des dépouilles de citoyens palestiniens abandonnées par les forces israéliennes après leur retrait de ces sites.
Par rapport à cette trouvaille, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face aux informations venant de Palestine.
Une enquête internationale..
Il a également mis l’accent sur la nécessité de permettre à des enquêteurs internationaux d’accéder aux sites en question afin de mener des investigations indépendantes.
« Il est nécessaire que des enquêteurs internationaux indépendants, dotés d’une expertise en médecine légale, obtiennent dans l’immédiat l’autorisation d’accéder aux sites accueillant ces fosses communes », a-t-il souligné.
L’objectif, selon Guterres, consistera à « déterminer les circonstances exactes dans lesquelles des centaines de Palestiniens ont perdu la vie et qu’on a enterrés ou réenterrés » de la sorte.
Pour rappel, plus de 392 corps ont été retrouvés dans une fosse commune au sein du complexe médical Nasser, en cinq jours seulement. Cela après le retrait de l’armée sioniste de la ville de Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza.
Ces jours-ci, une nouvelle escalade fait craindre le retour des pertes innombrables parmi les civils palestiniens. À la suite de l’assaut israélien sur la ville de Rafah que les Américains, tentant tant bien que mal de rassurer l’opinion publique, disent « limitée ».