Hadj 2024 : les corps sans vie de pèlerins sur le bord de la route suscitent l’indignation (vidéo)
Une vidéo montrant les corps sans vie de pèlerins gisant sur le bord de la route lors de l’accomplissement du rituel du Hadj de l’année 2024 a suscité une large controverse sur la Toile.
En effet, la liste des décès pendant le Hadj de cette année 2024 ne cesse de s’allonger, comme le montre une vidéo qui a fait récemment le tour des réseaux sociaux. Cette séquence, reprise par la chaîne britannique BBC, montrant les corps sans vie de pèlerins, a suscité une large controverse sur la Toile.
Ainsi, les internautes ont vivement critiqué le retard des équipes de secours saoudiennes à prendre en charge les victimes. Selon la même source, les corps se trouvaient sur la route reliant Arafat à la zone de Mina.
Les autorités saoudiennes justifient la situation par le fait que « ces pèlerins ne respectaient pas les règles et le transport ne bénéficiait qu’aux pèlerins officiellement enregistrés ».
Toutefois, il est très probable que ces Hadjis aient trouvé la mort à cause de la longue distance entre Arafat et Mina sous la chaleur intense. Le thermomètre avait parfois un pic atteignant les 50°C.
Au moins 577 morts cette année
Par ailleurs, l’Agence France-Presse (AFP), citant deux diplomates arabes, le bilan des décès s’élève à plusieurs centaines, dont la moitié sont des pèlerins égyptiens (323 cas de décès).
La même source fait état de pas moins de 60 pèlerins jordaniens ayant également péri, c’est-à-dire plus que le nombre officiel annoncé par Amman plus tôt mardi, qui s’élève à 41 morts. Ainsi. Le bilan total des décès s’élève à 577, selon un décompte de l’AFP.
Chaque année, des milliers de pèlerins tentent d’accomplir le rituel du Hadj sans obtenir de visas officiels, que ce soit pour économiser de l’argent ou par incapacité à les obtenir par les voies habituelles. Ces pèlerins « clandestins » rendent alors les rites plus dangereux.
Ces pèlerins non enregistrés n’ont pas accès aux installations climatisées fournies par les autorités saoudiennes.
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