3 décembre 2024

Industrie automobile : Kama veut s’installer en Algérie au même titre que Chery et Geely

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Kama Algérie

Une nouvelle marque chinoise, Kama Automobile, manifeste son intérêt pour l’Algérie en ce qui est de l’industrie automobile. Elle voudrait emboîter le pas à Chery et Geely.

En matière d’investissement dans le domaine de l’industrie automobile, l’Algérie attire une nouvelle marque chinoise, Kama en l’occurrence, en plus de Chery et Geely qui peaufinent déjà leurs projets de fabrication de voitures dans notre pays.

Ainsi, les marques chinoises Chery et Geely se préparent à implanter leurs usines dans notre pays, qui vise l’acquisition d’une industrie automobile nationale.

À ces deux-là voudrait alors s’ajouter une nouvelle marque chinoise automobile qui souhaite fabriquer ses véhicules en Algérie. 

Omar Rekkache, directeur général de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI), fait part de cette information dans un entretien accordé au média Echorouk et paru hier samedi.

Le responsable a donc révélé qu’un opérateur chinois s’est rapproché de ses services pour s’enquérir des procédures d’investissement en Algérie. 

Cela concerne effectivement la marque Kama Automobile, spécialisée dans la production de véhicules utilitaires légers de type MiniTruck et MiniVan.

Où en sont Chery et Geely dans le processus d’installation de leurs usines ?

Chery, représenté en Algérie par Auto Leader Company, dont le siège est situé dans la wilaya de Boumerdès, a récemment enregistré son projet auprès de l’Agence algérienne de promotion des investissements, et cela après avoir obtenu l’agrément octroyé par le ministère de l’Industrie.

De son côté, selon le même orateur, Geely, dont le représentant en Algérie est SARL Sodivem, se trouve également en cours d’enregistrement, puisque la marque termine actuellement la phase d’étude technique et économique.

Cependant, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion des investissements a déclaré qu’aucun des deux opérateurs n’a encore demandé d’acquérir du foncier.

Pourtant, la nature de l’activité de ces usines exigent du foncier avec de grandes superficies, note le DG de l’AAPI. 

Ce dernier indique par ailleurs que le jour où les demandes arrivent, son organisme va les étudier, en concertation avec les services du ministère de l’Industrie, afin de considérer les domaines dans lesquels ces investissements peuvent avoir leur implantation.

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