Industrie automobile : le plan pour impliquer les PME algériennes
Le ministre du secteur, Ali Aoun, a révélé, hier mardi depuis Oran, l’importance de la sous-traitance dans l’industrie automobile en Algérie, qui va permettre de relever le taux d’intégration locale avec notamment le concours des PME algériennes.
L’industrie automobile en Algérie se retrouve au cœur d’une rencontre de 60 opérateurs de plusieurs pays. L’objectif de ce rendez-vous est de construire des partenariats de sous-traitance.
Des accords pareils entreront dans le cadre de la fabrication des pièces et des composants automobiles.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a pris part à cet évènement organisé par le groupe Stellantis et qui a rassemblé des acteurs dans le domaine en provenance d’Algérie, de Turquie, de France, d’Italie, de Tunisie, du Portugal et de Chine.
Prononçant son intervention lors de l’ouverture, Aoun s’attarde sur l’importance de la sous-traitance afin de bâtir une industrie automobile en Algérie qui s’appuyant sur l’intégration locale.
Pour réaliser cette fameuse intégration locale qui garantira à l’Algérie l’acquisition d’une industrie automobile nationale, il faudra constituer un tissu de sous-traitants qualifiés.
Ceux-ci devraient être capables de remplir convenablement les normes et les standards internationaux pour ce qui est de la qualité et de la sécurité.
C’est dans ce contexte qu’Ali Aoun a révélé sa volonté de voir l’émergence de partenariats gagnants de part et d’autre dans divers domaines de sous-traitance, « soit localement ou en joint-venture », précise-t-il.
Le but, clarifie le chef du département ministériel, est la satisfaction de la demande sur le marché automobile national et les besoins de l’exportation.
« Cette démarche vise également à constituer une base de PME sous-traitantes afin de favoriser une intégration locale privilégiant les matières premières et dynamisant le progrès technologique, scientifique ainsi que l’innovation », conclut le responsable.
FIAT Algérie invite les sous-traitants à s’inscrire dans la dynamique d’intégration locale
Le chef d’opération dans la région MENA chez Stellantis, Samir Cherfan, assure que la présence de Fiat en Algérie fonde l’écosystème automobile intégré en Algérie que les sous-traitants, y compris les PME algériennes, devraient rejoindre.
En conclusion, l’industrie automobile en Algérie devrait inclure de plus en plus de participation algérienne.
L’un des premiers axes sur lesquels peuvent commencer à intervenir les Algériens est justement la fourniture de pièces détachées à laquelle pourront sous-traiter des petites et moyennes entreprises algériennes.
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