« Je me sens Algérien », lance le Français Patrice Beaumelle
Le Français Patrice Beaumelle, entraîneur du MC Alger, déclare qu’il s’identifie comme Algérien, compte tenu de son attachement au club vert et rouge et dévoile aussi l’équipe qu’il espère croiser en finale.
Le Français Patrice Beaumelle se dit Algérien, paroles qu’il prononce non sans émotion dans la foulée du match de demi-finale de la Dame Coupe joué au stade de Miloud Hadfi à Oran et qui a vu les siens qualifiés, avec difficultés, mais qualifiés. C’était sur un score de 2 buts à 1.
Après une remontada légendaire qui lui a valu le ticket pour la finale lors d’une soirée enflammée face à des Constantinois héroïques, des journalistes ont interrogé le coach des Mouloudéens.
Une question en particulier portait sur son sentiment d’être le troisième entraîneur étranger à disputer la finale de la Coupe d’Algérie avec le MCA.
Il est en effet numéro 3 sur cette courte liste dans laquelle il est précédé par son compatriote François Bracci (décédé en décembre 2023) et l’Italien Enrico Fabbro.
La réponse du technicien français a surpris plus d’un.
« Entraîneur étranger ? », s’exclame-t-il.
Patrice Beaumelle se confie alors que le Français qu’il est se sent Algérien et qu’il est fier de diriger ce club historique qu’il aime tant tout comme ses supporters et ses joueurs.
CRB ou USMA, qui préfère-t-il en finale ?
Concernant le club qu’il souhaiterait rencontrer lors du dernier combat à livrer, le coach n’a pas tout de suite donné son choix entre le CRB et l’USM Alger qui se disputeront leur place aujourd’hui mercredi.
Il s’est alors contenté de rappeler qu’en demi-finale, les clubs du haut du classement en championnat étaient tous présents et de préciser que peu importe l’adversaire, lui et ses joueurs seront prêts.
Cependant, par la suite, il finit par avouer que face à l’ambiance qui règne à Bab El Oued et à la Casbah, qui sont les fiefs partagés par les deux clubs algérois , on ne peut s’empêcher de souhaiter un duel entre le MCA et l’USMA.
Enfin, il termine en répétant que l’identité de l’adversaire ne compte pas tant que ça.