Pâte à tartiner El Mordjene : polémique sur l’arrêt de l’importation en Europe
Les Algériens se montrent solidaires avec l’entreprise CEBON qui produit et exporte à l’étranger ses produits, notamment la pâte à tartiner El Mordjene.
La barrière opposée à l’importation en Europe de la pâte à tartiner El Mordjene révolte la Toile algérienne, qui met en cause la décision taxée d’injuste et se lance dans un fort élan de solidarité avec l’entreprise productrice algérienne, Sarl CEBON.
Les internautes algériens voient dans le geste de l’UE de bloquer la dernière cargaison de produits El Mordjene, dont la pâte à tartiner, au port de Marseille au nom de l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292 de l’Union européenne, une manœuvre machiavélique de stopper l’avancée de la marque algérienne qui gagne en popularité devant les marques locales.
Pour beaucoup d’Algériens sur les réseaux sociaux, l’Europe et la France sont en train de jouer le même sale coup que jouent régulièrement les Américains aux Chinois. Conformément à la vision exposée dans les mêmes avis, l’action européenne est un scandale, car elle n’a rien à voir avec la concurrence loyale.
Il s’agit en fait, selon les internautes outrés par la décision européenne à l’encontre de la pâte à tartiner El Mordjene, d’une façon bien condamnable de protéger les produits européens similaires à ceux de Sarl CEBON, à leur tête l’emblématique Nutella.
L’APOCE prête à épauler l’entreprise algérienne CEBON
Par ailleurs, il convient de noter que c’est le président de l’Association de protection du consommateur et de son environnement (APOCE), Mustapha Zebdi, qui a lancé l’alerte concernant l’empêchement de la dernière charge des produits El Mordjene d’entrer sur le sol européen.
Le responsable associatif, qui semble irrité par ce développement récent, assure que lui et son organisation fourniront tous les efforts nécessaires pour soutenir Sarl CEBON et le produit national représenté par la pâte à tartiner El Mordjene. Cependant, l’APOCE n’agira qu’une fois avoir obtenu une copie du document officiel d’interdiction.