2 juillet 2024

Prix du poulet en Algérie : la FNA propose sa stratégie pour faire durer la baisse

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Prix poulet Algérie

L’offre dépasse largement la demande avec une explosion de la production qui a fait que les prix du poulet en Algérie connaissent une baisse notable sur le marché, de sorte que le prix du kg chez les grossistes se situe autour de 200 dinars.

La supériorité de l’offre par rapport à la demande sur le poulet en Algérie n’a pas juste entraîné une baisse considérable des prix, mais elle a également, selon la Fédération nationale des aviculteurs (FNA), provoqué un excédent de production dont une partie s’accumule chez les éleveurs de volaille.

Les Algériens ont profité de l’occasion pour acheter de la viande blanche durant cette période, compte tenu de la baisse de ses prix qui atteignaient auparavant la barre des 500 DA le kg et qui sont descendus jusqu’à 310 DA dans la majorité des wilayas du pays.

Le président de la Fédération nationale des aviculteurs, Ali Benchaiba, s’est plaint dans un entretien au média Echorouk de la réticence des grossistes à acquérir de la volaille auprès des éleveurs en quantités importantes de crainte de ne pas parvenir à toutes les écouler sur le marché.

Le syndicaliste explique que ce qu’il qualifie d’effondrement a placé les prix de vente d’aviculteur à grossiste entre 190 et 220 dinars la pièce. Selon lui, le coût d’élevage va au-delà de ces chiffres, ce qui signifie que les aviculteurs vendent leur produit en accusant d’énormes pertes.

« Même les prix des poussins locaux ont considérablement baissé en passant de 200 dinars le poussin il y a tout juste un mois à 10 dinars », ajoute le même responsable syndical.

Préserver la baisse des prix tout en protégeant les aviculteurs

Vu tout ce qui vient d’être dit, on a l’impression que la baisse actuelle des prix se fait sur le dos des éleveurs. Or, on peut difficilement pérenniser une telle diminution des prix si l’on ne se soucie pas des « victimes » qu’elle pourrait faire.

Le FNA lance alors un appel au ministère de l’Agriculture afin d’acheter auprès des aviculteurs les pièces demeurées non vendues, via l’Office national des aliments de bétail (ONAB), à des fins de stockage pour un besoin ultérieur.

Conformément à cette approche, le stockage de la volaille en excédent sauvera non seulement la bourse des aviculteurs qui vont pouvoir continuer à travailler et à alimenter le marché national en volaille, mais garantira aussi une maîtrise des prix du poulet à l’avenir.

En cas de manque de production et de faiblesse de l’offre devant la demande, on peut approvisionner le marché par les quantités stockées pour empêcher les prix des viandes blanches de repartir à la hausse.

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