Trump expulse 306 Algériens : pourquoi l’Algérie accepte leur retour
Le nouveau gouvernement américain de Donald Trump a décidé de l’expulsion de 306 résidents algériens irréguliers aux États-Unis, et l’Algérie va les accueillir pour cette raison.
Les États-Unis d’Amérique, sous la direction de son 47e président, Donald Trump, a enclenché la procédure de refoulement de ressortissants de diverses nationalités, touchant notamment des citoyens algériens, dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine aux USA.
L’Algérie acceptera de recevoir les clandestins algériens expulsés par Trump pour un motif bien précis, et que le président Tebboune a révélé dans son entretien à l’Opinion.
Le président de la République a déclaré que l’État algérien approuverait le rapatriement de ses ressortissants depuis l’Amérique, car, explique-t-il, la demande américaine est légale.
Pour aller encore plus loin à ce sujet, Abdelmadjid Tebboune a clairement signifié que le nouveau président américain n’avait pas, selon lui, d’intentions cachées concernant l’immigration des Algériens aux États-Unis.
Il estime ensuite que cela n’est pas le cas du programme de l’extrême-droite française qui, depuis Jean-Marie Le Pen, a systématiquement attaqué l’islam et l’immigration en se servant de l’Algérie comme bouc émissaire.
Les relations de l’Algérie avec Trump, du point de vue de Tebboune
Par ailleurs, et en réponse à la question sur la nature des rapports qu’il souhaite entretenir avec les États-Unis de Donald Trump, Tebboune a noté que les relations de l’Algérie sont toujours restées bonnes avec tous les présidents successifs, démocrates comme républicains.
C’était déjà le cas lors du premier mandat de Trump à la tête des USA, rappelle Abdelmadjid Tebboune, toujours en s’exprimant dans les colonnes du journal français.
Pour faire encore une fois le parallèle avec la France, Tebboune a fait remarquer que Trump avait envoyé un message de félicitations quelques heures seulement après l’annonce des résultats de son élection comme président en Algérie en 2019, tandis que le président Macron avait de son côté mis quatre jours pour le faire.
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