Air Algérie menacée de sanctions par la France pour cette raison

La France examine les sanctions possibles auxquelles l’État français pourrait soumettre Air Algérie, selon son ministre de l’Intérieur.
Dans une nouvelle sortie médiatique, sur TF1 cette fois-ci, le ministre de l’Intérieur français a annoncé avoir donné des instructions à ses services, pour étudier les sanctions pouvant être imposées par la France à l’encontre d’Air Algérie.
Selon Bruno Retailleau, qui s’est exprimé ce mardi 18 février 2025, les directives données font suite à l’exigence d’Air Algérie de laissers-passer consulaires, pour accepter l’embarquement des Algériens faisant l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Retailleau estime donc que l’Algérie, dont il fait une obsession, puisqu’il ne cesse d’en parler à la moindre occasion, enfreint la Convention de Chicago, en refusant le rapatriement de citoyens possédant une carte d’identité algérienne ou un passeport algérien.
Le responsable français, connu pour ses positions ouvertement hostiles à l’Algérie, ajoute que la pièce d’identité rend obsolète l’obligation d’un laissez-passer consulaire pour les ressortissants algériens visés par une mesure d’expulsion.
Quelles sanctions au juste ?
Suite à la question de l’animateur « est-ce que vous avez les moyens de contraindre Air Algérie ? », Retailleau précise : « On est en train de voir toute l’échelle de la riposte possible contre cette compagnie ».
Puis vient l’interrogation d’un autre journaliste présent sur le plateau, qui demande « quel type de sanctions, l’interdiction par exemple de circuler, de vol ? ». Le responsable refuse ainsi d’apporter une réponse exacte.
« Je ne les révélerai pas aujourd’hui puisqu’on est en train de les étudier », s’est-il contenté de dire, en affirmant que les éventuelles sanctions d’Air Algérie par la France iraient très loin.