Algérie : lancement de la vente du café au prix subventionné par l’État
En Algérie, la commercialisation de café au prix subventionné par l’État a officiellement débuté.
En effet, le ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations a entamé dimanche dernier la distribution des premières quantités de café subventionné sur les marchés de gros en Algérie. Une mesure visant à atténuer l’impact de la hausse des prix mondiaux du café sur le pouvoir d’achat des citoyens.
À ce propos, Ahmed Megrani, directeur général de la régulation des activités et de leur organisation au ministère, a précisé dans une déclaration de presse que « plusieurs producteurs ont commencé à approvisionner le marché en quantités importantes de café, directement depuis les usines ».
D’après le responsable, « l’opération se déroulera progressivement, en respectant les prix fixés par le décret exécutif n° 24-279 ». Ce texte de loi fixe le prix maximum de vente du café à la consommation, ainsi que les marges bénéficiaires maximales applicables à l’importation, à la distribution en gros et en détail.
Par ailleurs, Megrani a fait également savoir que « ces premières livraisons ont été distribuées aux marchés de gros avant d’atteindre les détaillants ».
Café : voici les nouveaux prix fixés par l’État
Lors de sa déclaration, le responsable a précisé que « cette initiative intervient suite aux directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune ».
Le chef de l’État avait « ordonné l’allocation d’un budget pour compenser la différence entre les prix d’achat du café sur les marchés mondiaux, qui ont connu une hausse récemment, et les prix appliqués sur le marché national », a-t-il encore souligné.
Ainsi, dans les prochains jours, les citoyens pourront se procurer cette denrée à un prix subventionné. Pour rappel, le décret exécutif établit un prix final de vente de 1 250 DZD par kilogramme pour le café vert, torréfié ou moulu, de type Arabica, et de 1 000 DZD par kilogramme pour le café vert, torréfié ou moulu, de type Robusta.
En outre, Megrani a souligné que « les services du ministère du Commerce ont organisé de nombreuses réunions avec les importateurs pour leur expliquer les dispositions du décret et leur fournir toutes les garanties nécessaires pour un remboursement rapide de la différence de prix ».