Algérie : les recettes du pétrole et du gaz en 2024 révélées par Arkab
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Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a dévoilé les recettes algériennes provenant des exportations de pétrole et de gaz pour l’année 2024.
En effet, le ministre de l’Énergie et des Mines a communiqué la valeur des revenus algériens provenant des exportations de pétrole et de gaz pour l’année 2024. Le premier responsable du secteur a évoqué le dossier, mercredi dernier, lors d’une session d’audition devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Selon un communiqué du ministère, Mohamed Arkab a ainsi présenté les détails des résultats du secteur pour cette année.
Dans ses déclarations, Akrab a souligné « que le secteur de l’énergie et des mines fait face à d’importants défis en raison des changements géopolitiques et du ralentissement de la croissance économique mondiale, affectant ainsi la stabilité des marchés de l’énergie ».
Toutefois, il a noté que « le prix du pétrole brut algérien a connu une légère augmentation de 1 % au cours des neuf premiers mois de 2024, atteignant un prix moyen de 84 dollars le baril ».
Le responsable a précisé que « la production commercialisée d’hydrocarbures s’est stabilisée à 126 millions de tonnes jusqu’à fin septembre 2024 ».
D’après le ministre, cette stabilité était soutenue par « une hausse de la production de pétrole brut et par 15 nouvelles découvertes effectuées par Sonatrach ».
Revenus du secteur des hydrocarbures
À cet égard, Akrab a annoncé que les revenus de « l’Algérie provenant des exportations d’hydrocarbures ont ainsi atteint 34 milliards de dollars, tandis que le produit de la fiscalité pétrolière s’est élevé à 3035 milliards de dinars algériens ».
Par ailleurs, le ministre a exposé les ambitions du ministère pour l’année 2025, avec « l’objectif d’augmenter la production primaire d’hydrocarbures de 2,5 % ».
Il a également souligné « la nécessité de renforcer la capacité de production d’énergie et de réaliser de nouveaux projets dans les secteurs minier, pétrochimique et de dessalement d’eau, contribuant ainsi à l’autonomie économique et à la diversification des exportations algériennes ».
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