La France réagit pour la première fois au propos de Tebboune
La France a émis sa première réaction officielle au discours de Tebboune prononcé en fin de la semaine dernière.
Comme première réponse officielle de la France aux vives critiques du président Abdelmadjid Tebboune lancées devant le parlement algérien, le directeur de communication au ministère français des Affaires étrangères a réaffirmé hier jeudi l’attachement de son pays à ses relations avec l’Algérie ainsi que son souhait de les développer davantage.
Le porte-parole du Quai d’Orsay, Christophe Lemoine, a déclaré que la France veut consolider ses rapports avec l’Algérie qui, estime-t-il, se basent sur à la fois des liens humains étroits et des intérêts communs.
Pour lui, c’est la « Déclaration d’Alger », signée en août 2022, qui demeure le cadre régissant les relations franco-algériennes. Lemoine a souligné que la France considère ce document comme la feuille de route à suivre pour continuer de renforcer la coopération bilatérale dans différents domaines.
Le responsable français a ajouté que le dialogue entre les deux pays reste indispensable pour coordonner leurs actions sur des questions importantes de sécurité régionale, spécialement au sein de la région du Sahel et en Libye.
Pour ce qui est de l’affaire de Boualem Sansal, auquel le président Tebboune avait fait allusion sans le nommer en le qualifiant d’« envoyé de la France », le chargé de communication au Quai d’Orsay s’est contenté d’assurer que les autorités à Paris continuent de se préoccuper de son sort et s’inquiètent toujours de sa détention.
Selon Christophe Lemoine, la France suit avec grand intérêt l’évolution de la situation de l’écrivain franco-algérien, comme elle veille à ce qu’il puisse bénéficier de la protection consulaire, vu sa possession de la nationalité française.
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