Naturgy : nouveau « sale coup » des Émiratis contre l’Algérie

Selon la presse espagnole, le groupe émirati TAQA a relancé ses efforts du rachat du groupe énergétique espagnol Naturgy, projet auquel l’Algérie s’est déjà radicalement opposée.
Sur cette affaire qui intéresse amplement l’Algérie, étant donné que le pays est le premier fournisseur de gaz de l’Espagne, les Émiratis, rapportent les médias espagnols, ont rouvert les négociations avec CVC et GIP-BlackRock, principaux actionnaires du géant gazier espagnol Naturgy,
Le journal El Debate affirme que les représentants de TAQA ont rencontré le Premier ministre Pedro Sánchez à Davos. Devant lui, ils ont remis sur la table le dossier de l’acquisition de Naturgy.
Sánchez leur aurait indiqué, écrit la même source, qu’il était envisageable de réévaluer le projet d’acquisition des actions de Naturgy par TAQA.
De leur part, CVC et GIP se seraient montrés favorables à négocier avec TAQA la vente de leurs actions dans Naturgy, et qui s’élèvent à un total de 40 %, croit savoir El Español.
Si l’opération se concrétisait, cela permettrait aux Émiratis de déposer une offre publique d’achat sur la totalité de Naturgy, puisque la part acquise dépasserait le seuil des 30 %, et obtiendraient ainsi ce que l’Algérie les a empêchés d’avoir dans un passé proche.
L’affaire remonte en fait à la mi-avril de l’année dernière. Le groupe émirati, un acteur clé au sein de Naturgy, a tenté d’accaparer celle-ci, suscitant une opposition ferme de l’Algérie, principal fournisseur de gaz naturel sur le marché espagnol, faisant ainsi échouer un projet d’ailleurs largement critiqué en Espagne.