Rapatriement des Algériens décédés à l’étranger : le ministère des Affaires étrangères clarifie
Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a fourni un ensemble de précisions au sujet du rapatriement des dépouilles des Algériens décédés à l’extérieur du pays.
Le texte du communiqué, publié hier mardi, commence par exposer le motif de sa rédaction. Il évoque alors une abondance récente d’articles de presse qui traitent du rapatriement des Algériens morts à l’étranger.
Pour éviter toute confusion à ce propos, le MAE préfère formuler des clarifications qui se veulent informatives et rassurantes.
Ainsi, on lit dans le document que l’État algérien supporte entièrement les frais de rapatriement des dépouilles de tous ses ressortissants décédés à l’étranger.
Le ministère des Affaires étrangères rappelle que cela est de vigueur pour tous depuis 2023.
Avant cette date, le rapatriement pris en charge par l’État ne bénéficiait donc qu’aux nécessiteux ainsi qu’à leurs familles démontrant leur incapacité à financer l’opération.
Mais, depuis, et c’est toujours le cas d’ailleurs, rassure le département ministériel, le financement étatique s’étend à tous les citoyens algériens sans exception, peu importe leur statut financier.
L’Algérie règle en effet la facture du transport des dépouilles de tous ses citoyens morts dans d’autres pays, où ils étaient présents de façon régulière ou irrégulière, que ce soit par voie terrestre ou aérienne.
En plus, ce n’est pas uniquement le voyage de rapatriement en lui-même qui est financé par l’État, mais également d’autres démarches antérieures comme la toilette mortuaire et la mise en cercueil.
L’État, selon le même communiqué explicatif, règle aussi toutes sortes d’autres frais comme les taxes ou ceux de nature administrative.