Enrico Macias optimiste quant à son retour en Algérie ?
Le chanteur français Enrico Macias manifeste à nouveau son désir de revenir en Algérie, spécialement à Constantine, avant de passer l’arme à gauche.
Enrico Macias, grand nostalgique de l’Algérie française, comme on le perçoit à partir de la rive sud de la Méditerranée, réitère son obsession de toujours, à savoir un dernier voyage dans la ville des ponts suspendus.
Le visage de l’artiste de 86 ans a pris quelques rides, mais pas son rêve de fouler à nouveau le sol de Constantine, qui demeure intact.
Son public, la presse, quasiment tout le monde en France s’étaient habitués à croire qu’Enrico Macias et l’Algérie, c’était fini à jamais et ses espoirs avec… voyant peut-être dans les silences de l’artiste un indice de renoncement.
Cependant, comme à l’accoutumée, le chanteur pied-noir, se revendiquant d’ailleurs comme tel fièrement, finit souvent par réapparaître en évoquant l’Algérie, un sujet qui revient en boucle dans ses déclarations tout au long de sa carrière.
Dans des propos rapportés ce dimanche par Le Figaro Mag, Enrico Macias a confié ses deux secrets qui l’empêchent de sombrer dans la tristesse maladive en tenant le coup.
L’artiste, obsédé par un ultime voyage à Constantine, la cité où il a vu le jour un certain 11 décembre 1938, continue d’espérer en puisant la force dans « l’humour et les amis ».
Macias refuse de lâcher prise
« Je n’ai jamais dit que je n’irais plus », déclare l’artiste français de confession juive pour signifier que la flamme de son espérance continue de brûler.
« Je n’ai jamais dit que je fermais définitivement la porte à l’Algérie », ajoute également Enrico Macias. C’est donc une façon de dire que si le pays l’accepte, lui, il reste toujours disposé à venir.
Pour rappel, en 2007, alors qu’il faisait initialement partie de la délégation qui allait accompagner le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, dans sa visite officielle à Alger, Enrico Macias a annoncé qu’on a rayé son nom de la liste, vu que l’État ainsi que la rue en Algérie ne voulaient pas de lui.
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