Un renard pâle découvert dans le Sahara algérien : voici les premières images de l’animal
L’Association Algérienne pour la Documentation de la Vie Sauvage a diffusé une vidéo montrant le Renard pâle, récemment observé pour la première fois dans le grand Sahara algérien.
Début juillet, l’Association Algérienne pour la Documentation de la Vie Sauvage a annoncé une découverte qu’elle avait alors qualifiée de « remarquable et extrêmement importante ». En effet, elle a signalé la présence du Renard pâle dans le Sahara algérien.
Une première, car l’animal, connu scientifiquement sous le nom de Vulpes Pallida, n’a jamais été observé auparavant en Algérie. Cette identification représente un ajout significatif à la liste des mammifères recensés dans notre pays.
Quelques jours après cette découverte, l’organisme, composé de passionnés de la faune sauvage, a tenu à rendre public les premières images du mammifère en question. Sur sa page Facebook, l’association a partagé une vidéo capturant le moment de la découverte du Renard pâle dans le désert algérien.
Voici la vidéo du Renard pâle retrouvé en Algérie
Dans sa publication, l’Association a expliqué que la découverte du renard pâle, ou Vulpes pallida, constitue une addition précieuse à la liste des mammifères présents en Algérie et reflète la biodiversité dans la région.
Originaire des régions côtières africaines, ce renard habite les zones désertiques et semi-désertiques et vit en groupes.
En raison de l’éloignement de son habitat, cette espèce de renard, on ne l’a pas suffisamment étudiée. Toutefois, il est généralement caractérisé par un pelage pâle qui l’aide à se camoufler dans son environnement naturel.
Quelques interrogations tout de même
En fait, l’animal ne devrait pas être là. Son foyer naturel exclut carrément l’Algérie. Il vit depuis toujours dans une zone qui traverse une partie de l’Afrique, de l’extrême-ouest à l’extrême-est.
Cela va du Sénégal au Soudan et au milieu, on trouve le Mali, le Burkina Faso, le Bénin et le Niger. Alors que fait-il en Algérie ? S’agit-il d’une migration de l’espèce, d’une nouvelle extension sur le continent ou bien s’agit-il d’un simple cas isolé, d’un seul individu de cette espèce qui s’est égaré ?
Uniquement des recherches sérieuses conduites par des spécialistes qualifiés avec les moyens matériels adéquats pourraient répondre à une telle interrogation.
Pour rappel, plus ce mois de juillet, un réalisateur de films documentaires sur la vie sauvage en Algérie, Redouane Tahri, a fait la découverte d’un poisson rare dans le sud du pays.
Ce qui fait la singularité de cette découverte est qu’on n’a plus aperçu l’animal en question depuis plus de deux décennies, au point où tout le monde ou presque s’est laissé persuader que le poisson a complètement disparu.
L’explorateur très suivi sur les réseaux sociaux poursuit ses recherches sans se lasser pendant 10 ans jusqu’au jour où il parvient à nous offrir des clichés uniques de l’Apricaphanius saourensis.
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