CNR : voici pourquoi certaines pensions de retraite en Algérie ne sont pas versées
La CNR en Algérie dispose d’un certain nombre de cas dans lesquels elle peut procéder à la suspension du versement des pensions de retraite.
Il y a des cas où la CNR pourrait bien suspendre le versement des pensions de retraite en Algérie jusqu’à la résolution du problème qui a fait que la décision de mise en suspens ait été prise.
La Caisse nationale des retraites (CNR) explique que la raison principale du non-versement des pensions à certains retraités réside dans la non-présentation du certificat de vie.
Des sources bien informées au sein du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ont déclaré à Ennahar que les informations répandues, selon lesquelles la Caisse nationale des retraites refuse de payer les pensions et allocations aux retraités, sont sans fondement.
Selon les mêmes données recueillies par le quotidien d’information, la Caisse nationale de retraite cesse de verser les pensions lorsque le retraité refuse de déposer son certificat de vie auprès des agences de la CNR.
Certificat de vie : mode d’emploi de la CNR pour le demander aux retraités
La CNR exige en effet ce type de documents de manière périodique en interpellant à chaque fois une portion de ses adhérents. « Chaque fois que nous choisissons une catégorie spécifique de retraités, nous les notifions par écrit pour fournir le certificat de vie », précise la source citée par le média arabophone.
Celle-ci souligne alors que la CNR accorde un délai bien précis de trois mois pour le dépôt du document concerné. « En cas de dépassement, nous suspendons le processus de versement jusqu’au dépôt du certificat » manquant, ajoute la même source.
Pour rappel, la Caisse nationale de retraites compte plus de trois millions quatre cent mille (3 400 000) adhérents qui perçoivent chaque mois leurs pensions de cet organisme.
La CNR a par ailleurs alloué une enveloppe financière d’environ 18 000 milliards de centimes pour de couvrir les augmentations approuvées par le président Tebboune à des taux compris entre 10 et 15 % et dont le versement débutera le mois de juin avec effet rétroactif à partir de mai.