Algérie : les prix des moutons de l’Aïd El Adha 2024 seront raisonnables, selon l’UNAA
Le SG de l’Union nationale des agriculteurs algériens (UNAA) s’est exprimé sur les prix des moutons qui devraient être appliqués durant Aïd El Adha de 2024 en Algérie.
Le secrétaire général de l’UNAA, Abdellatif Dilmi, s’attend à une baisse des prix des moutons durant l’Aïd El Adha de 2024 en Algérie par rapport à l’année dernière.
C’est ce qu’a affirmé le syndicaliste dans un entretien accordé au média Echorouk qui l’a interrogé en marge de sa supervision hier samedi des travaux d’une rencontre régionale dans la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Pour expliquer ce qui le motive à s’attendre à des prix de moutons de l’Aïd El Adha de 2024 en Algérie qui soient abordables, le responsable syndical évoque les fournisseurs à qui revient d’alimenter le marché.
Il souligne alors que ceux-ci, c’est-à-dire les éleveurs, garantiront un approvisionnement adéquat qui devrait permettre une meilleure maîtrise des prix que l’année passée.
Dilmi ajoute par ailleurs que l’élevage du bétail dépend de la disponibilité de l’eau et que l’Algérie a connu une pénurie de cette substance vitale au cours des dernières années.
Cependant, assure-t-il, cela n’empêche pas de redoubler d’efforts pour préserver nos richesses en bétail et les faire fructifier pour augmenter les capacités de production.
Ce que pense Dilmi des viandes importées
Pour ce qui est de l’importation de viandes pour couvrir la demande sur le marché national, l’orateur estime que c’est une option circonstancielle ne pouvant durer que quelques mois.
Par conséquent, toujours selon lui, cela oblige à réfléchir à l’avenir du métier d’éleveur en trouvant des solutions à long terme qui soient capables de combler le manque en matière de productivité frappant ce domaine.
Abdellatif Dilmi s’est également prononcé au sujet du lancement de l’opération de recensement général agricole, qui devrait débuter le 19 mai prochain et se poursuivre jusqu’au 17 juillet.
À ce propos, il a indiqué que le ministère de l’Agriculture a répondu favorablement à la requête de l’Union générale des agriculteurs algériens d’intégrer les délégués communaux de l’UNAA dans les équipes chargées du recensement.
Dilmi précise aussi que le ministère de tutelle a accepté de notifier les walis afin de prendre cette mesure.
Finalement, le syndicaliste insiste sur la nécessité que tous les agriculteurs prennent part au recensement qui devrait aider à identifier les lacunes à corriger en vue d’une production optimale.
Le but consiste, selon Dilmi, à satisfaire pleinement la demande à l’intérieur et, pourquoi pas, exporter à l’international.
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