Automobile : un partenariat clé pour l’arrivée de nouvelles marques en Algérie

L’Algérie a conclu, ce jeudi, un nouvel accord avec un partenaire italien en vue de renforcer l’industrie automobile locale et de favoriser l’implantation de nouvelles marques.
Plusieurs marques ont récemment exprimé leur intérêt pour le marché algérien. Face à cette dynamique, l’Algérie intensifie ses efforts pour créer une véritable industrie automobile et attirer d’autres constructeurs sur son marché local, au-delà de Fiat.
Dans ce contexte, la Société Holding des Spécialités Chimiques (ACS) a signé, ce jeudi 27 février 2025, un accord de partenariat avec la société italienne SIGIT.
Cette dernière est spécialisée dans la fabrication de structures plastiques et en caoutchouc destinées aux constructeurs automobiles.
Le ministère de l’Industrie a annoncé la nouvelle dans un communiqué publié sur Facebook. Il précise que « cet accord permettra de lancer la production locale de ces composants via la filiale publique ENPC ».
Selon la même source, ce partenariat vise également à « accompagner le développement du secteur automobile en Algérie et à augmenter le taux d’intégration nationale, en accord avec les directives des autorités publiques ».
Par ailleurs, le communiqué a aussi souligné que « cette collaboration constitue une première étape vers la création d’une joint-venture avec le partenaire italien, en vue de l’arrivée de nouvelles marques automobiles en Algérie ».
SIGIT dévoile ses ambitions en Algérie
Lors de la signature de l’accord, SIGIT a exprimé « sa volonté d’assurer les meilleures conditions pour la réussite de ce projet ».
La société italienne a mis à profit « son expertise de plus de 60 ans, notamment à travers le transfert de technologie et le contrôle qualité, via ses laboratoires de certification de renommée internationale ».
L’entreprise italienne s’est pareillement engagée à « relocaliser une partie de ses commandes vers l’Algérie ».
À ce propos, elle a montré « son ambition d’intégrer le pays dans sa chaîne d’approvisionnement mondiale, au bénéfice de grandes marques telles que Volkswagen, Mercedes, Lamborghini, Audi et Stellantis ».
Présidant la cérémonie de signature, le ministre de l’Industrie a en outre souligné « l’importance du transfert technologique et de la formation, tout en insistant sur la nécessité d’accélérer la concrétisation de ce projet ».
Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans « la vision du président de la République visant à développer le tissu industriel, à renforcer l’intégration nationale, à générer des richesses et à créer de nouveaux emplois ».
Enfin, le communiqué se conclut par l’annonce de « l’installation d’un comité dédié à la sous-traitance dans le secteur des pièces détachées automobiles, dans le but de structurer davantage cette filière stratégique ».