Séisme au Japon : ce n’est pas un tsunami qui est attendu, mais un « minitsunami » et voici pourquoi
Le Japon a connu ce jeudi un séisme de magnitude 7.1 sur l’échelle de Richter, provoquant l’émission d’une alerte tsunami par les autorités.
Ce 8 août 2024 dans l’après-midi, un fort séisme a frappé le Japon à une profondeur de 25 km au-dessous de la surface de la mer.
La Japan Meteorology Agency (JMA) parle de minuscules vagues de tsunami allant de 10 à 50 cm et qui s’abattent sur plusieurs côtes japonaises ici et là.
L’agence météorologique japonaise explique que des vagues de tsunami atteignant un mètre de hauteur sont encore attendues ou peuvent déjà avoir lieu dans un périmètre autour de l’épicentre du tremblement de terre estimé à 300 km.
Enfin, pour tout vous dire, et heureusement d’ailleurs, des vagues de tsunami d’un mètre ne sont pas susceptibles de causer des dommages, quoique cela mérite de faire l’objet d’une alerte, car les gens ne devraient pas s’approcher ou entrer dans l’eau dans des conditions pareilles jusqu’à « nouvel ordre ».
En fait, l’alerte tsunami émise au Japon suite au séisme d’aujourd’hui se situe au plus bas niveau de l’échelle d’évaluation des risques de tsunami qui est le niveau 1, sachant qu’au total il y a quatre niveaux.
Dans le niveau 1, le risque de dégâts humains et matériels est faible. À ce stade, les vagues ne peuvent atteindre qu’un mètre de hauteur. De plus, dans ce cas, les zones côtières s’exposent peu au tsunami.
Le niveau 2 implique un risque modéré. Cela veut dire qu’on n’entre pas encore dans le rouge. Les vagues ont la capacité d’atteindre jusqu’à 3 m de hauteur et l’exposition des côtes au tsunami se révèle plus prononcée que dans le niveau précédent.
On arrive maintenant là où ça devient beaucoup plus sérieux
C’est plus précisément au niveau 3 que ça devient dévastateur à très large échelle. À cette hauteur de l’échelle, les vagues peuvent parvenir jusqu’à 10 m de haut et les côtes s’avèrent très exposées au tsunami.
Exemple : un tsunami aux vagues allant jusqu’à 10 mètres de hauteur a résulté d’un séisme de 9,0 degrés sur l’échelle de Richter en 2011 au Japon
Puis, au sommet, on trouve le niveau 4 où ça devient totalement effrayant. Le risque est majeur, vu que les vagues peuvent carrément dépasser les 15 m de hauteur, tandis que les côtes présentent une extrême vulnérabilité due à l’ampleur de son exposition au tsunami.
Exemple : les vagues de ce qu’on appelle depuis le tsunami du jour de Noël atteignant une hauteur de 50 m ont émergé en 2024 en Indonésie après un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter.