« Tsunami en Algérie » : le Club algérien des risques majeurs s’exprime
Face à la montée des inquiétudes concernant un potentiel tsunami en Algérie, le Club algérien des risques majeurs a pris la parole pour clarifier la situation.
Suite à l’inquiétude grandissante, notamment sur les différentes plateformes des réseaux sociaux, au sujet d’un éventuel tsunami en Algérie, le Club algérien des risques majeurs est intervenu pour apporter des éclaircissements.
En effet, une rumeur circulait ces derniers jours selon laquelle un tsunami pourrait se produire en Méditerranée. Cette information a suscité de l’inquiétude parmi la population méditerranéenne et algérienne en particulier. Et cela, en vue des dégâts que peut provoquer ce genre de catastrophe naturelle.
En réponse à ces spéculations et rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, Abdelkrim Chelghoum, président du Club algérien des risques majeurs, a tenu à apporter des éclaircissements scientifiques pour apaiser les craintes.
Chelghoum dément !
Le responsable a évoqué le dossier ce vendredi 2 août 2024, dans une déclaration qu’il a accordée aux médias. Dans le détail, il a affirmé que, « malgré les apparences, un tsunami en Méditerranée est scientifiquement improbable ». Il a donc expliqué les raisons détaillées de cette impossibilité.
« Un tsunami se produit après un séisme en mer, et la vague s’élève de 3 centimètres à 30 mètres au-dessus de l’eau, nécessitant une distance de 14 000 kilomètres pour se former. Or, la distance entre l’Algérie et Marseille en Méditerranée n’atteint même pas 900 kilomètres », a-t-il précisé.
Dans ce contexte, il a également souligné que « son établissement scientifique avait étudié le mouvement de la Méditerranée depuis 10 000 ans ».
Les résultats des études menées par le Club algérien des risques ont alors indiqué qu’il « n’y a jamais eu de tsunami, donc les rumeurs actuelles n’ont aucun fondement scientifique ou technique ».
Il s’agit là encore de ce qu’a déclaré Abdelkrim Chelghoum lors de sa dernière sortie médiatique.
En ce qui concerne les théories sur un éventuel « tsunami artificiel », Chelghoum a fermement démenti cette possibilité.
À ce propos, il a conclu en soulignant que « la puissance nucléaire disponible dans le monde entier ne peut même pas atteindre 10 % de la force d’un séisme tsunami. Ces spéculations sont infondées ».