Une Algérienne termine sa lune de miel en envoyant son mari en prison
Deux mois après leur mariage, une jeune mariée algérienne a envoyé son mari à la prison d’El Harrach.
Il s’agit d’une affaire qu’on pourrait décrire comme un cas tragique de violence domestique, qui a rapidement conduit à des conséquences judiciaires sévères. Un événement qui marquera certainement un tournant dramatique dans la vie d’un couple nouvellement marié. Deux mois seulement après leur mariage, une jeune mariée algérienne a attaqué en justice son mari qui se retrouve en conséquence à la prison d’El Harrach.
Dans le détail, le tribunal correctionnel de Dar El Beïda a condamné ce dimanche 28 juillet un jeune diplômé en génie mécanique à une peine de deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience, ainsi qu’à une amende de 200 000 DZD pour « agression sur son épouse ».
Le quotidien arabophone Ennahar a rapporté l’information dans son dernier numéro. Selon cette même source, le tribunal a également condamné l’accusé à verser une indemnité de 3 millions de centimes à la victime en réparation des préjudices subis.
Voici les détails de l’affaire
La condamnation de l’accusé est intervenue après que le procureur de la République a requis une peine de cinq ans de prison ferme pour « coups et blessures volontaires sur un conjoint ».
D’après le média mentionné un peu plus haut, cette condamnation fait suite à une plainte déposée par l’épouse de l’accusé qui a alors déclaré « avoir été frappée par son mari ».
L’accusé lui a causé « des blessures au nez, après plusieurs coups de poing au visage, entraînant par ailleurs des fractures et des blessures graves ».
La plaignante a joint à sa plainte un certificat médical délivré par un médecin légiste, attestant « d’une incapacité temporaire de travail de 30 jours ».
Lors de l’audience, l’accusé a avoué devant le juge « avoir perdu son sang-froid lors d’une dispute verbale avec son épouse, ce qui l’a poussé à lui asséner plusieurs coups de poing ». D’après la même source, il a exprimé « des regrets et des remords pour les dommages causés à son épouse ».
En revanche, « la victime a insisté sur la poursuite judiciaire et s’est constituée partie civile, réclamant une indemnisation financière en réparation des préjudices subis ».
Enfin, la décision du tribunal met en lumière les graves conséquences de la violence domestique, et souligne l’importance de la justice dans la protection des victimes de tels actes fortement condamnables, sur le plan à la fois légal et moral.