Une Algérienne, Dr Ouahiba Aït Mezghat, disparaît tragiquement à Gaza
Le décès de l’universitaire algérienne Ouahiba Aït Mezghat qui vivait à Gaza en Palestine endeuille la Toile.
Des internautes et des activistes présents sur Internet ont relayé la nouvelle du décès d’une docteure algérienne lors d’un bombardement dans la bande de Gaza.
Selon de nombreuses pages palestiniennes sur les réseaux sociaux, Dr Ouahiba Aït Mezghat, originaire de la wilaya de Blida en Algérie, a perdu la vie dans un bombardement israélien.
Elle était professeure d’université et l’épouse du professeur palestinien Maher Abu Matlak.
Il y a même des personnalités qui ont rendu hommage à la dame algérienne décédée sous les bombes. Nous avons par exemple sa compatriote, l’Algérienne Khadidja Bengana, journaliste à El Jazeera.
Frappes aériennes intenses à Gaza
Suite à des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de la plage, à l’ouest de la ville de Gaza, une quinzaine de Palestiniens ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont subi des blessures, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa.
La même partie a cité des sources affirmant que « des avions israéliens ont ciblé une salle de prière près de la mosquée Al-Abyad dans le camp de la plage, ce qui a provoqué la mort d’au moins 15 personnes et des dizaines de blessés ».
En outre, des responsables de l’hôpital Nasser Medical Complex à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont déclaré que la structure n’était plus en mesure de fonctionner correctement.
Les médecins ont signalé qu’ils étaient débordés et incapables de fournir des soins médicaux adéquats, à cause de la puissance de l’attaque militaire israélienne sur le camp de réfugiés à Khan Younès. Le grave manque de fournitures médicales n’arrange en rien la situation.
Il convient de noter enfin que cette structure de santé représentait auparavant le plus grand hôpital public de toute la bande de Gaza. Aujourd’hui, son état est plus que déplorable, selon les observateurs sur place.