22 mars 2025

Malika Matoub explique sa présence à l’investiture de Tebboune

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Malika Matoub investiture Tebboune

Malika Matoub s’attarde sur les raisons qui l’ont amenée à être présente à la cérémonie d’investiture de Tebboune, pour un second quinquennat à la tête de l’Algérie.

Dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, Malika, sœur de l’emblématique Lounes Matoub, s’est exprimée sur la raison qui a fait qu’elle a assisté à la cérémonie d’investiture d’Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat présidentiel en Algérie.

Pour beaucoup, Malika Matoub était l’invitée surprise de la cérémonie d’investiture de Tebboune tenue mardi dernier. Elle est la sœur d’un chanteur qui était un opposant politique boycottant les événements officiels. Alors, comment s’est-elle jointe à la cérémonie d’il y a deux jours ?

« C’est un honneur pour moi d’être parmi les invités et d’observer ce qui se passe », a précisé Malika Matoub au média qui l’interviewait à l’intérieur même de la salle où se se tenait la cérémonie d’investiture de Tebboune. Elle ajoute ensuite que « notre pays a besoin d’aller de l’avant, comme il a besoin de stabilité ».

Plus loin dans l’entretien, Malika Matoub assure qu’elle a accepté de prendre part à la cérémonie d’investiture du président Tebboune sur la base d’une décision « lucide ainsi que responsable ». La dame note que « notre pays passe par un carrefour forgé par les nouveaux développements au niveau géopolitique, à l’échelle régionale et internationale ».

La sœur de l’artiste mort assassiné estime suivre les pas de son frère 

Malika Matoub affirme même que son action s’inscrit dans le prolongement du combat de son frère. « En 1988, Lounes a reçu cinq balles de la kalachnikov d’un agent de l’ordre. Néanmoins, dans les années 1990, quand la patrie avait besoin de lui, il a pris les armes pour la défendre contre les extrémistes », rappelle la sœur de l’artiste et militant de la démocratie assassiné le 25 juin 1998.

« Mon frère était également le meilleur ambassadeur de l’Algérie à l’étranger à l’époque. Le pays était donc entré en guerre civile contre le fanatisme. Et la neutralité, c’est en fait prendre position », conclut enfin Malika Matoub.

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