FLiRT COVID-19 : avertissement sur une vague estivale du Coronavirus
Les scientifiques craignent une vague estivale de la COVID-19 après la découverte d’un nouveau variant hautement contagieux, surnommé FLiRT.
En effet, un nouveau variant du Coronavirus se propage dans le monde, attisant les craintes d’une recrudescence durant la saison d’été. Selon le magazine américain Newsweek, la nouvelle catégorie de sous-variants de la COVID-19, surnommée FLiRT, s’est rapidement propagée à travers les États-Unis d’Amérique.
Durant les deux semaines précédentes, FLiRT représentait 28.2% des cas enregistrés aux USA. Ce nouveau sous-varient d’Omicron se distingue donc par une souche particulière du KP.2. Il se caractérise aussi par des mutations dans les protéines de pointe.
Il s’agit des excroissances à la surface du virus qui lui permettent de pénétrer dans nos cellules. Ces protéines sont également ciblées par notre système immunitaire et les vaccins.
Une menace pour la sécurité sanitaire ?
À ce propos, Adrian Esterman, épidémiologiste et professeur de biostatistiques à l’université d’Australie, a déclaré au même magazine américain que « les sous-variants FLiRT sont des descendants directs de JN.1 ».
Il s’agit du « sous-variant qui a dominé les infections dans le monde depuis la fin de l’année dernière », a-t-il encore souligné. Selon le scientifique, « les sous-variants FLiRT sont plus contagieux que JN.1 en raison d’un petit nombre de mutations dans la protéine de pointe, ce qui aide le virus à mieux échapper à notre système immunitaire ».
Néanmoins, les vaccins actuels continueront de fournir un certain niveau d’immunité contre ces variants. Esterman a précisé qu’« un nouveau vaccin sera disponible aux alentours de septembre, basé sur JN.1 ou l’un des sous-variants FLiRT, offrant une protection bien meilleure ».
Par ailleurs, il a fait savoir que « la compréhension actuelle de la gravité des sous-variants pourrait changer avec le temps ». Cependant, « il semble que nous verrons un schéma similaire à celui observé lorsque JN.1 a frappé », a-t-il souligné.
L’épidémiologiste prévoit une augmentation des infections à la COVID-19 et des hospitalisations dues à FLiRT. Mais selon lui, elles ne devraient pas atteindre le niveau élevé observé au début de l’année 2023.