L’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin donne une conférence à Alger
L’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin a été de passage ce lundi 20 mai 2024 à l’Université d’Alger 3 où il a donné une conférence qui a suscité beaucoup d’intérêt.
La conférence du Premier ministre sous Jacques Chirac en France, Dominique de Villepin, est intervenue à Alger 3 suite à l’invitation du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari.
De nombreuses personnalités politiques et académiques ont assisté à la conférence en question, à l’instar du ministre de l’Enseignement supérieur ; des conseillers à la Présidence de la République ; l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet ; l’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi ainsi que Noureddine Benbraham, président de l’Observatoire national de la société civile.
Il y avait aussi des dirigeants d’institutions et organismes officiels, des présidents de commissions parlementaires, des recteurs d’universités, des doyens de facultés, des juristes et des étudiants.
L’écrivain et homme politique français de renom, adversaire de premier plan à la guerre en Irak menée par une coalition dirigée par les Américains en 2003, est souvent surnommé l’« Ami de l’Algérie ».
Lors de sa conférence à Alger, Dominique de Villepin s’est en fait penché sur les développements et les transformations qui changent tout sur la scène internationale aujourd’hui. Sa conférence s’intitule « Les nouvelles données mondiales ».
On connait à l’homme son sens pointu de l’analyse et ses compétences en communication qui font de lui un excellent pédagogue, en plus de son expérience acquise au sommet du pouvoir français.
Son point de vue par rapport à ce qui se passe à Gaza
Proche de Jacques Chirac, Dominique de Villepin était ministre des Affaires étrangères et ministre de l’Intérieur, avant d’occuper le poste de Premier ministre entre 2005 et 2007.
Actuellement, il se fait remarquer par notamment ses critiques fustigeant la politique de Netanyahu dans sa guerre dans la bande de Gaza.
L’avocat de formation et diplomate à la retraite dénonce ce qu’il décrit comme étant une démarche de vengeance méthodique conduite par l’État d’Israël après les évènements du 7 octobre 2023.
Il appelle au respect des droits du peuple palestinien, à leur tête l’obtention d’un État indépendant avec le retrait des Israéliens de Cisjordanie.
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